Une minute de silence est faite à
la mémoire des enseignants décédés dernièrement : M. GUYON (Pr. Histoire
du droit) et M. Maeschler( MCF Droit privé et sc. crim.)
1. Approbation
des procès verbaux des 24 mars et 4 mai 2016 :
-
PV. du 24 mars 2013 sur format horaire :
pas d’observation.
Adopté à l’unanimité.
-
PV. Du 4 mai 2016 sur situation financière
faculté, règlements intérieures Périgueux et Agen…
Adopté à l’unanimité.
2. Soutenabilité horaire de
l’offre de formation :
JCSP rappelle le contexte qui
amène à reconsidérer l’offre de formation pourtant votée. Un audit financier a
été réalisé sur l’ensemble de l’Université. Le collège DSPEG a vu l’offre
recalculée. Le mode de calcul s’est réalisé en confrontant la nouvelle offre à l’ancienne
mouture au plan financier notamment au regard des objectifs de la lettre de cadrage
du Président de l’Université. Cette lettre exigeait une réduction des budgets
de 5%.
Le 26 mai, le Collège DSPEG était
conduit à se prononcer sur la soutenabilité financière de l’offre de formation
de la Faculté.
Deux questions devaient être
réglées avant le début de l’audit. Une première question relative à l’aspect
financier de l’offre et une autre relative à des considérations politiques.
D’une part, s’agissant de la
question financière, il n’y avait pas d’outils techniques à disposition, et
spécialement pas de chiffrage de l’ancienne offre de formation. De plus, les
outils de chiffrage de la nouvelle offre de formation (fournis à l’occasion du
« livrable 3) étaient inutiles car ne prenaient nullement en compte les
cours mutualisés qui est une spécificité des Facultés de Droit. De ce fait, le
chiffrage était erroné. Désormais, le calcul est réalisé même s’il intervient
tardivement.
D’autre part, s’agissant de la
question politique, il y avait une demande de la Présidence pour diminuer de 5%
les coûts de l’offre de formation en vue de redéployer les économies sur
d’autres postes comme l’innovation pédagogique ou encore l’internationalisation.
Une précision a été fournie dernièrement sur l’enveloppe servant de référence à
ces économies. En effet, il fallait déterminer si les 5% étaient à réaliser sur
l’enveloppe des facultés au sein du collège ou sur l’ensemble de l’offre du
collège ? Au début, on pensait que c’était l’offre de la faculté, donc on
a mis fin à la capacité dans les antennes par exemple, bref, fait des coupes
franches. Après cela, on pensait pouvoir faire des économies au niveau de
l’offre de formation supportée par le Collège. Ainsi, les économies réalisées
par l’IAE, qui pouvait faire plus d’efforts que la faculté de droit, pouvaient
éventuellement compenser les carences d’autres structures. De plus, le Collège
n’a jamais dit qu’il fallait atteindre impérativement les 5% et a tenté des
négociations avec la Présidence en précisant que les efforts pouvaient être
réalisés différemment selon le Collège concerné. Toutefois, les conseils
centraux ont mis fin à ces hésitations exigeant des efforts plus important de
la Faculté de droit pour atteindre une réduction de 5% sous peine de voir
l’offre invalidée par le Conseil d’administration.
En somme de toutes ces questions,
si on veut atteindre la réduction de 5% devinée exigée par le Conseil d’Administration,
il va falloir procéder à des coupes franches, avec la nécessité de conserver
les innovations pédagogiques qui permettent à la faculté d’obtenir une
augmentation de 2,5% du budget (calculée sur le budget après la réduction de
5%).
(NB : L’offre de
formation au niveau pédagogique, au niveau des formations et diplômes, bref de
l’architecture, est validée et désormais accréditée par le Ministère. La
question se porte uniquement sur l’aspect financier de cette offre et des
arbitrages à réaliser pour ouvrir les nouvelles formations)
C’est sur cette base que l’audit
a été effectué. Madame DELETAGE qui a effectué cet audit propose certaines
mesures que vous retrouvez reproduites çi-après.
Propositions de mesures pour réaliser les réductions et espérer que
l’offre sera validée, au plan financier, par le Conseil d’administration de
l’Université :
Passage à 9 TD en L et M1,
Passage à 7 TD de langues en L et
M1,
Ouverture si financement :
parcours L internationaux si financement (comprendre que ces parcours sont pour
le moment fermés tant qu’ils n’ont pas obtenus les fonds nécessaires à leur
financement. En d’autres termes, l’Université ne participe pas au financement
de ces parcours) :
-LP contentieux du recouvrement
-Droit des échanges
euro-méditerranéens (M1 et M2)
-Droit des relations
transatlantiques (M2)
Par ailleurs, il ne sera ouvert
qu’un seul parcours L3 à Agen (judiciaire) et un seul à Périgueux (Entreprise).
Eventuellement, un troisième parcours pourrait être ouvert sur l’un de ces
pôles, il faut attendre le vote du Conseil d’administration.
Remplacement en L1 des éléments
de « construction du parcours de formation » par 48h (en tous L1)
Remplacement en L2 des éléments
des éléments « Projet pro »
Certaines erreurs s’étaient
également glissées au sein du calcul. Aussi, une réduction automatique et
mécanique a pu être constatée :
Correction des heures à la suite
du passage de 1h45 sur les formations suivantes :
-
M2 criminologie.
-
M2 droit du travail et de la protection sociale.
-
M2 Banque, financement et recouvrement.
Y également un souci sur le mode
de calcul des financements des formations continues car tout est incertain et
souvent le financement est insuffisant. Certaines difficultés quant au suivi
des conventions de financement.
Sur la taxe apprentissage, l’audit
conclut à une certaine méfiance quant à la pérennisation de la valeur de cette
taxe. Elle peut mettre en péril l’ouverture de certaines formations en cas de
réduction de la taxe.
Si toutes ces mesures sont adoptées, la réduction serait de 5, 05%.
Avec ensuite, la possibilité d’obtenir de nouvelles heures sur le fondement de
l’innovation pédagogique. In fine, la
réduction du budget serait de 3, 79%. Il y a donc une toute petite marge de
manœuvre selon la responsable (Mme Deletage) de l’audit de l’offre de
formation. Cette marge permettrait d’ouvrir un nouveau parcours en L3 sur une
des deux antennes. L’autre antenne pourrait également bénéficier du nouveau
parcours avec l’emploi de la vidéo-conférence. Il y aurait une alternance des
lieux d’enseignements : une semaine à Agen et l’autre à Périgueux par
exemple (ces modalités n’ont pas été discutées).
JCSP : Donc on a eu des
ajustements techniques qui permettent une action sur l’objectif de réduction,
mais il ne s’agit que de réglages. Toutefois, il y a de vraies questions
politiques : les TD de droit et les TD de langues.
Sur les TD en droit et le passage à 9 TD.
ð Il
a été considéré que le premier TD est souvent d’ordre méthodologique selon
JCSP, ce qui est déjà contestable. En L1, il semble normal que le premier TD
soit dédié à la méthodologie et dans les années supérieures, il ne semble pas
que le premier TD soit automatiquement un TD de méthode. Dès lors, selon l’équipe
décanale, le premier TD peut être remplacé par un exercice sur moodle ou un
recours aux nouvelles heures d’enseignements dirigés en CM. Nous soulevons une
difficulté relative au service des Ater. Le service étant de 96h, il suffisait
pour les Ater de prendre six groupes de TD. Or, en
retirant une séance de TD, le service ne sera assuré qu’à hauteur de 81h. Cette
suppression implique donc de prendre désormais sept groupes de TD sur l’année
pour réaliser le service (94,5h). L’idée de
l’équipe de direction est d’éviter que les Ater aient 7 groupes car les
corrections et le suivi des étudiants semblent trop important, et empêcherait
l’avancement des thèses. Dès lors, l’idée est de
conserver le service à six TD par an et le reliquat des heures serait effectué par
des surveillances d’examen. Cela permettrait par ailleurs, de réaliser
des économies sur le recrutement de secrétaire de surveillance d’examen. Cette
idée semble être la moins défavorable pour permettre aux chargés de TD de
poursuivre leur thèse.
Pour réaliser des économies, une
autre proposition a été envisagée mais rejetée. En effet, il a été question de
conserver 10 TD par semestre tout en « sur-bookant » les TD jusqu’à
70 étudiants comme cela s’est fait dans d’autres universités. En somme, il a
fallu faire un choix et entre deux mots, l’équipe de direction estime avoir
choisi le moindre.
Sur les TD de langues et le passage à 7 TD.
ð La
responsable du département rapporte qu’il fallait réduire de 40% les cours sur
un volume qu’elle jugeait déjà pléthorique. De ce fait, cette réduction est
réalisée mais elle est regrettable et il faudra penser à augmenter le volume
horaire dès que cela sera possible. Ce d’autant que l’internationalisation est
un objectif mis en avant par la Présidence de l’Université. Une autre option était
de sélectionner les étudiants en fonction du niveau de langue : si le
niveau était insuffisant, l’étudiant n’était pas admis en TD. Mais le choix a
été porté sur le maintien de l’équité des étudiants et donc de réduire à 7 TD
présentiel et 2 TD en formation numérique. Les langues seront sur toutes les
années de l’offre de formation.
Mesures sur diplôme et parcours.
ð En
d’autres termes, il s’agit de leur suspension. Deux diplômes de M2 voient leur
ouverture suspendu en fonction des dires du Conseil d’administration. Ces deux
diplômes sont : le M2 euro-méditerranéen et M2 transatlantique, qui sont
soutenus par des conventions internationales. Or, le Collège a bloqué certaines
conventions car ces M2 ne respectent la règle de l’autofinancement. De ce fait,
ces M2 sont pour le moment, suspendus à défaut de financement. Sur les autres
M2, il faut désormais appréhender la formation tant au plan pédagogique que sur
le plan financier du M2. Des réglages seront nécessaires à l’avenir car la
mutualisation implique désormais que le financement du cours soit supporté au
prorata du nombre d’étudiants par les formations concernées et non plus par une
seule des formations.
ð Par
ailleurs, certains M2 pourraient ne pas ouvrir pour réaliser une action sur le
budget, des coupes franches. Les directeurs ont été contactés. Deux suspensions
sont envisagées : suspension du M2 « droit pénal international et
comparé » (ss. dir. GOGORZA A. et LACAZE M., ISCJ) et M2 « AUDIANCE »
(ss. dir. DAVERAT X., IRDAP). Il s’agit d’une réserve, plus exactement d’un fusible au cas où les économies seraient
encore à réaliser.
L’ensemble des membres du Conseil
est défavorable à ces mesures. Ils regrettent ces sacrifices. Toutefois, face
aux exigences du Conseil d’administration, ils comprennent le sens de ces
arbitrages. A défaut de ces efforts, le Conseil d’administration invaliderait
l’offre de formation de la faculté.
Les mesures sont adoptées avec la volonté de revenir le plus vite
possible à une meilleure situation financière pour rétablir l’offre de
formation initialement votée.
25 voix pour l’adoption des
mesures proposées à la suite de l’audit.
0 abstention
3 voix s’apposent à l’adoption
des mesures proposées à la suite de l’audit.
3. Droits spécifiques :
Il est question d’augmenter les
frais d’inscription de certaines formations pour aider au financement général
de la faculté :
DJCE : actuel = 800€,
proposition de tarif à 1000€. Il s’agit des frais spécifiques en plus des frais
de scolarité du M2. En tout, le diplôme s’élève à un coût d’inscription
d’environ 1400€. Cette somme correspond au coût du DJCE de Montpellier qui est
historiquement le premier DJCE ouvert en France.
Certif Sc. crim : actuel =
220€, proposition de tarif à 350€.
DU protection de l’enfance :
FI => actuellement 220€, proposition à 350€ ; FC=> actuellement
800€, proposition à 1000€.
DU expertise judiciaire :
actuellement 870€, proposition à 1100€. Ce diplôme a été ouvert à la demande de
professionnels spécialement de la Cour d’appel de Bordeaux. Il est destiné à
des professionnels qui devraient rapidement rentabiliser leurs frais.
Prépa Montesquieu : 220€
pour 350€
Prépa EDA/ENM : 350€ pour
450€
Inscription examen d’entrée
avocat en candidat libre : 100€ pour 150€.
Sur l’ensemble, les frais
proposés sont dans la moyenne des tarifs pratiqués par les autres Universités.
Toutefois, il faut noter que la possibilité de s’inscrire en candidat libre à
l’examen d’entrée à l’école à des avocats
est une spécificité de Bordeaux qui est peu partagée. En effet, 90% des IEJ
exigent des étudiants qu’ils s’inscrivent à la prépa sans possibilité d’être en
candidat libre. Par ailleurs, le coût de la prépa de l’IEJ de Bordeaux est bien
moindre que celui pratiqué par d’autres Universités (par exemple, Lyon demande
1000€ de frais d’inscription). Le coût proposé par BONIS-GARÇON E. lui apparaît
être dans la moyenne des tarifs nationaux.
Vote sur l’augmentation des frais
spécifiques :
0 opposition
2 abstentions
L’augmentation des frais
spécifiques est acceptée à la majorité.
4. Convention de partenariat avec le
Centre hospitalier Charles Perrens
A la suite de l’envoi tardif de
cette convention, le vote est ajourné.
5. Convention relative
au programme bidiplômant en Droit des relations transatlantiques – Université
de Laval :
Le Conseil ne formule qu’un avis qui est lié à
la question de la soutenabilité financière que le Collège devra trancher.
L’article 3 de la convention soulève une difficulté et devra être rédigée sous
une nouvelle forme.
Adoptée à l’unanimité sous
réserve des modifications.
6. Questions diverses :
Il y a une question sur le
recrutement des chargés de TD. En effet, lors d’une précédente séance, il a été
question de ne plus pouvoir recruter en qualité de chargé de TD des étudiants
qui ne seraient pas inscrit en 3e cycle. En d’autres termes, il
serait impossible de recruter les étudiants de l’IEJ. Face aux explications
fournis par l’équipe de direction, Dean Lewis est revenu sur cette décision et
a autorisé le recrutement de ces étudiants en tant que chargé de TD sous le
régime des ATV. Toutefois, cette autorisation reste à valider. En effet, la
Faculté de droit est en attente de la décision de l’agent comptable sur la
possibilité de recruter des ATV chez les titulaires de M2 non-inscrits en 3e
cycle.
Le prochain Conseil se tiendra en
cours du mois de juin dans la deuxième moitié. La date n’est pas fixée
puisqu’il faut attendre le vote du Conseil d’administration.
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