L’Association des doctorants et docteurs en Droit de
l’Université de Bordeaux (Ad’Hoc) attire l’attention de la présidence de l’Université
sur les conséquences néfastes de sa politique financière sur le collège DSPEG. Refusant
de tenir compte des spécificités propres à chaque collège, la présidence de l’Université
uniformise sa politique de baisse du volume horaire de formation de 5%.
Cette politique est totalement inadaptée et irréalisable au
sein du collège DSPEG. Ce dernier est un de ceux qui accueillent la population
étudiante la plus importante au sein de l’Université de Bordeaux. Or, il est
aussi celui dont le taux d’encadrement est l’un des plus bas. Cela se traduit
concrètement par une pressurisation de l’ensemble des personnels du collège,
qu’ils soient administratifs ou enseignants, contractuels ou titulaires. Ces
agents font aujourd’hui face à une charge de travail qu’ils ont de plus en plus
de difficultés à absorber, en particulier les personnels administratifs. Toute
augmentation de cette charge est donc impensable. Cet état de fait a une
conséquence directe sur la qualité des enseignements dispensés. Ce sont en bout
de course les étudiants qui pâtissent de cette contraction budgétaire.
Cette diminution de 5% de l’offre de formation a pour
conséquence des décisions intenables, telles que la diminution du volume
horaire des enseignements, le risque de non-ouverture de certaines formations
et la suppression d’une séance de travaux dirigés par semestre, avec toutes les
conséquences dommageables que cela entraîne.
En raison du malaise qui s’installe au sein de ce périmètre,
et face au risque d’un conflit social, l’Association des doctorants et docteurs
en Droit (Ad’Hoc) décide, par cette motion, de rejeter la politique illogique
de réduction du volume horaire de la formation imposée par l’Université de
Bordeaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire